Léon Malet, dit Léo Malet, né le 7 mars 1909 à Montpellier et mort le 3 mars 1996 à Châtillon-sous-Bagneux, est un écrivain et poète français, auteur de nombreux romans policiers, dont la série ayant pour héros Nestor Burma, «détective de choc». Il a également écrit sous différents pseudonymes: Frank Harding, Léo Latimer, Lionel Doucet, Jean de Selneuves, Noël Letam, Omer Refreger, Louis Refreger — ainsi que, en association avec les écrivains Serge Arcouët et Pierre Ayraud, sous le pseudonyme collectif de John-Silver Lee. Il est pour certains «l'inventeur du roman noir français». Léo Malet est fils de Jean-Marie Gaston Malet, employé de bureau, et de Louise Nathalie Refreger, couturière. À l'âge de deux ans, il perd son père puis, deux jours après, son petit frère âgé de six mois et, dans l'année qui suit, sa mère. Tous les trois sont morts de la tuberculose. Léo est recueilli par son grand-père Omer Refreger, ouvrier tonnelier, et par sa grand-mère Marie Refreger, gardienne d'un parc avicole. En 1923, à la suite du suicide de Philippe Daudet, il découvre le journal Le Libertaire où il trouve, comme il le précise plus tard dans son autobiographie, «un écho de [s]es préoccupations». À la suite de cette lecture, il rejoint le groupe libertaire de Montpellier: «c'est ainsi que je me suis intégré au groupe libertaire de Montpellier et que j'ai participé à leurs actions, vente de journaux, distribution de tracts, collage d'affiches. À ce moment-là, on menait une grande campagne pour l'amnistie des mutins de la mer Noire...». En 1925, André Colomer qui vient de fonder L'Insurgé vient à Montpellier pour traiter du thème: «Deux monstres, Dieu et la Patrie, ravagent l'humanité». Léo Malet le rencontre à cette occasion. Il s'ensuit une correspondance entre les deux hommes. «André Colomer m'envoyait chaque semaine un paquet de L'Insurgé, que je distribuais dans quelques kiosques, et que l'on vendait à la criée, le dimanche, sur la place de la Comédie et l'Esplanade.» Il «débarque à Paris avec 105 francs en poche. C'était le 1er décembre 1925, à 9 heures du matin» et est hébergé par André Colomer. Il fréquente les milieux anarchistes, dont le foyer végétalien de la rue de Tolbiac qu'il décrira plus tard dans plusieurs romans. Il commence sa carrière comme chansonnier au cabaret La Vache enragée à Montmartre fin 1925. Il exerce ensuite différents petits métiers: employé de bureau, manœuvre, journaliste occasionnel (L’En-dehors, L'Insurgé, Journal de l'Homme aux Sandales, La Revue anarchiste, etc.), «nègre» pour un journal de maître-chanteur, gérant de magasin de mode, figurant de cinéma, crieur de journaux, emballeur (chez Hachette). ... Source: Article "Léo Malet" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.